Portrait d’artisan·e #1 : Rosa Maria, sculptrice de lumière

Publié par Iris le

RosaMaria

Dans cette première rencontre de ma série “Portraits d’artisans”, je vous invite à découvrir Rosa Maria, une créatrice de bijoux libanaise dont le travail, discret et puissant, illumine la joaillerie contemporaine d’une intensité rare. Un univers à la fois minéral et humain, forgé au cœur de Beyrouth.

Un style à contre-courant

Depuis la fin des années 90, Rosa Maria s’est fait un nom – ou plutôt un prénom – dans le cercle exigeant de la joaillerie contemporaine.
Ses bagues aux volumes affirmés, en argent oxydé, serties de pierres brutes ou rares, parlent un langage à part. Elles ne séduisent pas par la joliesse : elles imposent une présence. Un caractère. Une profondeur.

Ses créations sont portées par des connaisseurs, souvent en accumulation. Elles incarnent une beauté organique, presque tellurique, hors des tendances. Comme si chaque bijou était une parcelle de roche volcanique travaillée à la main, une empreinte du vivant.

Une âme ancrée à Beyrouth

Née au Liban, Rosy Abourous (de son vrai nom) puise son inspiration dans la rugosité et la tendresse de sa ville natale. Beyrouth, dans tout ce qu’elle a de blessé et de vivant, semble transparaître dans chacune de ses pièces. Elle y a fondé un atelier familial, où musulmans et chrétiens travaillent côte à côte dans une atmosphère artisanale et respectueuse.

Elle incarne cette élégance méditerranéenne profondément intuitive, nourrie par les contrastes, par la terre, par la lumière et les silences.

J’ai eu la chance de rencontrer RosaMaria. Un hasard?

Je connaissais le visage de de Rosa Maria depuis quelques années, grâce à Instagram. Ses mains couvertes de bagues puissantes, son regard franc, sa silhouette singulière. Je suivais son travail depuis deux ou trois ans déjà, fascinée par son univers minéral, brut, et pourtant d’une grande élégance.

Un jour, alors que j’avais encore ma propre boutique, je l’ai vue passer devant la vitrine. J’ai réagi sans réfléchir. Je suis sortie, le cœur battant, pour la saluer. Elle a été surprise, presque déconcertée. Elle ne s’attendait pas à être reconnue comme ça, dans la rue, et surtout pas par quelqu’un qui connaissait son visage et son travail. Mais moi, je savais exactement qui elle était. Et pour moi, c’était une évidence de la remercier pour ce qu’elle crée. Elle s’est montrée bienveillante et pleine d’humilité, semblnt igmorer la force de son talent.

Où trouver les créations de RosaMaria :

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Credit à Maisons de la Sorgue, pour le visuel utilisé pour cet article à des fins purement éditoriales

Catégories : Portraits d'artisans

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